Au revoir Princesse le chien

Hier, 18 août 2010, mon chien est mort. Celle qui fut la compagne fidèle de mon défunt grand-père n'est plus là. Ce n’était qu’un chien, mais c’était quand même un membre de ma famille depuis quatre ans. Mes enfants l’ont toujours connue puisqu’elle était déjà là lors de la naissance de ma fille; quel formidable animal de compagnie ce fut pour mes tous petits bouts : douce, calme, attentive et, surtout, tolérante.

Ça faisait déjà quelques temps que je soupçonnais un cancer chez ma chère bête : perte de poids rapide, apparition d’une masse suivie d’une deuxième récemment, et, depuis deux semaines, des problèmes d’incontinence. Au moins elle était encore en forme et enjouée, mais ça ne rend pas la chose moins triste. Son absence est présente, même ce matin je m’attendais à la voir m’accueillir lorsque je suis revenu de mon aller-retour au village, mais non et ça surprend après quelques années de cette routine.

Ce n’est qu’un chien, ce n’est pas la perte d’un être humain; ce n’est pas la même douleur d’ailleurs. Mais ce n’est pas que la perte d’un animal de compagnie, c’est la perte du seul être qui a accompagné mon grand-père tout au long de sa propre maladie, de son propre cancer qu’il a su cacher avec tant de force à ses amis et parents. Inévitablement, la mort de Princesse ravive la douleur de la perte d’un homme très important dans ma vie.

Au revoir Princesses le chien, toi qui est partie dignement et joyeuse jusqu’à la fin.